La nouvelle stratégie du groupe Barrière se met peu à peu en place. Soucieux de se concentrer désormais sur ses grands établissements, l'entreprise va se séparer à court terme de neuf casinos au total sur toute la France.



C’est une petite révolution qui est en train de se produire dans le paysage des casinos français. En effet, pas moins de neuf établissements de jeux ont étés mis en vente par le groupe Barrière depuis quelques mois. Certains ont déjà trouvés preneurs, d’autres sont en phase d’acquisition alors que les restants sont toujours sur le marché. Afin que vous puissiez vous y retrouver, voici un point sur la situation à l’heure actuelle :

Casinos cédés : Le casino de Besançon a été le premier à changer de propriétaire. Il a été racheté par le groupe JOA en Novembre.
Un accord définitif a été trouvé avec le groupe Arevian concernant le casino de Jonzac. Au cas où cette information vous aurait échappée, sachez qu’Arevian ouvrira d’ailleurs un casino à Saint Trojan-les-Bains sur l’île d’Oléron courant 2016.

En pourparlers : La société française de casinos a annoncé un accord préliminaire pour la reprise du casino de Chamonix. La SFC devrait également investir dans les casinos de Leucate et Briançon à hauteur de 49%. Les 51% restants reviendront au groupe belge Circus, tout nouveau venu sur le marché français (il possède pour le moment le casino de Namur et de Spa en Belgique).

A la recherche de repreneurs : Quatre casinos sont toujours encore en vente et attendent de nouveaux propriétaires. Il s’agit de ceux de Perros-Guirec, Carnac, les Sables-d’Olonne et Dax.


Même si cela pourrait ressembler à une grosse perte en termes de part de marché, ces ventes ne sont pas aussi significatives qu’on pourrait le croire. « Ces cessions représentent seulement 380 salariés et environ 3 % du volume d’affaires » comme l’indique un des dirigeants interrogés par Le Monde.

Ces cessions vont surtout dans le sens de la nouvelle orientation prise par le groupe Barrière, qui vise à renforcer l’attractivité de ses plus beaux établissements (casinos comme hôtels) et à se concentrer sur le haut de gamme. Un développement international est également à l’ordre du jour.

Qu’on se le dise, le marché est en perpétuelle évolution, et c’est plutôt bon signe !